A Lyon, le secteur de l’immobilier d’entreprise est sorti d’affaire, après avoir souffert d’une période d’accalmie. Selon les données fraîchement recueillies, la levée des capitaux mobilisés a bondi de 44%, en culminant à 1,3 milliards d’euros. La croissance est due aux grands mouvements dans les bureaux et les locaux industriels, tant le centre-ville que dans les banlieues.
Statistique globale
Après avoir connu une année de stagnation et d’inertie, le bilan de l’immobilier d’entreprise à Lyon est au vert. Tel est le message qui ressort des récentes statistiques : le montant des investissements recueillis par la région a bondi de 44%, en passant de 900 millions à 1,3 milliard d’euros, entre 2014 et 2015. Ce record s’explique par le dynamisme accru des grosses ventes, comme les gratte-ciels ou les boutiques de luxe. Il semble également que le marché des logistiques et des espaces de bureaux a retrouvé sa vitalité, en enregistrant une croissance spectaculaire de 12%, en termes de surface commercialisée. A lui seul, ce segment a dégagé une
masse d’investissement total de 120 millions d’euros. Cet état des lieux ne laisse aucun doute sur la profitabilité du marché de l’immobilier d’entreprise dans la région lyonnaise. En dépit d’un résultat mitigé en 2014, Lyon demeure une valeur sûre pour le rendement des capitaux immobiliers.
Statistique suivant la destination d’usage de l’immeuble
Si l’on désire affiner les données suivant l’usage d’affectation de l’immeuble, les salles de bureaux s’annoncent les plus rentables. Preuve en est le volume massif des échanges qui se monte à 272 000 m
2. Le déclin des transactions relatives aux locaux de production et d’usine est une surprise dans cette ville, qui est perçue comme une puissance industrielle. L’économie des services semble donc gagner du terrain, car plus d’un salarié sur 4 de l’industrie appartient en fait au tertiaire industriel, ce qui souligne le rôle d’organisation et de commandement de la métropole lyonnaise. La fonction administrative a le vent en poupe, puisque l’agglomération domine toutes ses 68 communes de banlieue. Mais tout de même, les locaux industriels continuent de rapporter, vu qu’en 2015 leur cession s’élève à 282 000 m
2. Quant aux entrepôts, les profits perçus équivalent à une superficie de 343 000 m2.
Statistique des loyers
Le prix de la pierre, qui résiste à la chute générale, laisse entrevoir d’excellentes opportunités de plus-values. Cet argument, joint à l’attractivité économique de la région, a de quoi motiver les investisseurs à placer leur argent dans les immobiliers lyonnais. Le montant des loyers annuels va de 100 à 295 euros par mètre carré pour les bureaux et les cabinets d’étude, contre 45 euros par mètre carré pour les biens d’entrepôts.